À Propos

Blog de voyage et d'écriture : Mélancolie Voyageuse

Il était une fois,

 

Une fille de 5 ans, qui, entre le mur et un tas de carton coincé entre le bureau et le lit, s’était barricadée. Elle s’apprêtait à aller au champ bataille, pour affronter ces méchants qui l’empêchaient de croire en ses rêves.

 

5 ans, l’année de toutes mes envies.

Je rêvais d’être actrice, à 4 ans je montais déjà sur les planches, me mettre dans la peau de quelqu’un d’autre, j’adorais ça.

J’ai ensuite voulu être archéologue, l’Egypte Ancienne me fascinait et je m’imaginais partir à la quête de cette civilisation et découvrir la tombe de Nefertiti.

C’est devant un reportage sur l’île de Pâques, que mon âme d’exploratrice s’est développée, 
j’avais d’ailleurs dit à ma mère : « un jour, j’irai ».

Assis confortablement dans le canapé, je me revois obnubilée devant la télé à regarder Ushuaïa,
émerveillée par ses paysages extrêmes, la protectrice de la nature est née.

À 5 ans, mon coeur balançait entre le tennis et la gymnastique, ce qui était certain c’est que je donnais tout, m’épuiser le terrain ou sur le praticable, j’en redemandais, me dépasser chaque jour, comme l’aurais fait un sportif de haut niveau que j’aurais tant voulu être.

J’avais entamé ma première communion avec la nature en démarrant mes randonnées dans la vallée de la Chartreuse avec mon papa, mémorable.

En grande fan de la peinture, ma mère me montrait chaque jour différentes oeuvres, nous avions un classeur remplit de fiches mémo sur les impressionnistes, vous imaginez bien, non pas que je voulais devenir le prochain Monet, mais que mon goût pour l’art est apparu à ce moment là.

Et puis, j’ai le souvenir de mon meilleur Noël, le cadeau que je t’attendais tant…
ma première machine à écrire, j’étais comme une folle !

J’adorais écrire des petites nouvelles et arriver au bout de la ligne, entendre le « DING » de la machine, remonter le papier et hop on recommence à écrire, au grand dam de mes voisins.

Des rêves d’enfants…

 

Il était une fois,

 

Une femme de 32 ans, qui, barricadée dans son 15m2 parisien, se demande si elle doit encore se battre entre ses rêves d’enfant et sa vie d’adulte, entre garder les deux pieds sur Terre ou construire un monde meilleur, celui qu’elle imaginait tant.

À propos de moi

 

Katia, 32 ans, je suis ce qu'on appelle un profil atypique, un multipotentiel ; curieuse et ai soif de découverte, je suis néanmoins spécialiste en frustration de création et d'envies non réalisées...

Pendant les 15 premières années de ma vie, j'ai voulu être tantôt comédienne, archéologue, sportive de haut niveau, styliste, peintre et même directrice d’une agence de pub (merci Amanda de Melrose Place 😉 ).
Me spécialiser dans un domaine ? hum difficile. Un brin rebelle et très réceptive, j'ai compris assez vite que je ne pouvais / souhaitais (?) pas rentrer dans des cases ; que je ne trouverais peut-être pas ma place aussi facilement que les copains. Alors pourquoi ne pas travailler pour un monde qui me correspondrait plus ?

C’est avec un master en management et en développement durable, que j’ai décidé de conquérir le monde du travail, tel un vilain petit canard qui veut changer les choses et bousculer les gens.
Après 4 années à travailler dans des grandes structures sur des projets durables divers, trop impliquée, trop convaincue, trop communicatrice (certain diront trop franche, je l’accepte volontiers) mais surtout trop intègre, j’ai alors dit non ! Non au greenwashing, non aux grandes boîtes !

Et puis j’ai dit OUI... oui à la réalisation d’un rêve : un tour du monde ! Quoi de mieux que de voir ailleurs lorsqu’on oeuvre pour la construction d’un monde meilleur et durable ! Un an de voyage qui a bouleversé ma vie. Se confronter à l'altérité étant un des aspects du voyage qui te transforme, partir à la quête des autres, c'est surtout partir à la quête de soi.

Ma transition a démarré ...

Il n’était pas question de retrouver sa vie d’avant. Je me suis rendue compte pendant le voyage du rôle positif que le voyageur a dans la cohabitation entre l’Homme et la Nature, le rendre acteur dans la construction d’un meilleur tourisme était mon leitmotiv. J’ai tenté de monter un projet de plateforme de crowdsourcing sur la valorisation du patrimoine. Mal accompagnée, ce projet ne comportant pas de modèle économique (oui ce n’était pas l’objectif) n'a pas abouti, on m’a démotivé… à regret aujourd’hui.

Passionnée de voyage et compétente en développement durable = tourisme durable (oui ça coule de source non ?) j’ai décidé de reprendre mes études et de faire un master pro en tourisme. Des rencontres très intéressantes se sont ensuivies.

 

Un petit voyage, une millième remise en question et ça repart ?!!

En revenant, j’avais commencé à écrire un livre pour enfant (édit : toujours d'actualité ! Merci Quentin d'être encore là. JK Rowling a mis 10 ans pour sortir le premier Harry Potter... il m'en reste 8, on est large ;-).
Je n’avais pas sorti mon blog de voyage à l'époque du TdM, quid de le faire maintenant ? Me lancer dans le consulting ? Trouver un travail dans le tourisme durable ?

Prise d'intérêt aussi pour la ville durable, citadine de coeur. L’échelle de la ville est super pour expérimenter en matière de développement durable et, la réappropriation de la ville par ses citoyens est un sujet qui m’interpelle. Je dirais même que la réappropriation de la société par ses citoyens me démange (bon, c’est mon côté révolutionnaire je l’avoue). Beaucoup d'envie, comme vous le constatez.

Tout ceci pour dire qu'au delà du livre, j'ai également commencé à écrire des souvenirs de voyage.
L'écriture est devenue une nouvelle passion, née au travers de cette mélancolie voyageuse. Je souhaite vous la faire partager aujourd'hui avec ce blog de voyage et d'écriture.

To be continued...

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